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# Fail2Ban
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1. [Les réglages](#Les-reglages)
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2. [Fail2Ban cli](#Fail2Ban-cli)
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## [](#Les-reglages "Les réglages")Les réglages
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Le fichier de configuration global `/etc/fail2ban/fail2ban.conf` ne contient pas grand chose à modifier. Vous pourrez paramétrer l’endroit où Fail2Ban doit enregistrer ses logs, la verbosité de ces derniers et modifier les réglages du socket unix. En ce qui me concerne, je ne touche à rien.
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`/etc/fail2ban/jail.conf` contient les _jails_ par défaut. Comme il est indiqué en haut du fichier, ce dernier n’est pas à modifier directement. On activera les _jails_ dans `/etc/fail2ban/jail.d/defaults-debian.conf` (Debian & Ubuntu), le nom du fichier est certainement différent sur d’autres distribs mais vous avez le chemin du répertoire. Vous devriez donc vous y retrouver sans problème.
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Dans sa configuration la plus simple, on se contente d’activer les _jails_ proposées par défaut. Voici par exemple une configuration minimaliste mais fonctionnelle.
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```ini
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[DEFAULT]
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destemail = mon-email@mail.fr
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sender = root@domaine.fr
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[sshd]
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enabled = true
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[sshd-ddos]
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enabled = true
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[recidive]
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enabled = true
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```
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On peut néanmoins y ajouer encore quelques détails. De plus sachez que pour chaque _jail_ ainsi que pour `[DEFAULT]`, vous pouvez préciser `ignoreip`, qui permet, comme son nom l’indique, de ne pas considérer certaines ip ou blocs d’ip. Pratique pour ne pas se retrouver à la porte de son propre serveur.
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```ini
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[DEFAULT]
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destemail = mon-email@mail.fr
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sender = root@domaine.fr
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ignoreip = 127.0.0.1/8
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[sshd]
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enabled = true
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[apache]
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enabled = true
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```
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Vous voyez par exemple que j’ai ici aussi ajouté `apache`. Si vous avez un serveur Apache, cela peut s’avérer utile. Pensez bien à parcourir le `jail.conf` ainsi que les filtres prédéfinis dans `filter.d` afin de voir ce qui existe par défaut et activez ou non des _jails_ selon vos besoins.
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Ce n’est pas tout, d’autres options courantes sont à connaître :
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*`port` permet de préciser les ports à bloquer,
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*`logpath` indique le fichier de log à analyser,
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*`maxretry` le nombre d’occurences dans le fichier de log avant que l’action ne soit déclenchée,
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*`findtime` permet de spécifier le laps de temps pendant lequel on considère les occurences (au dela de findtime, on repart à zéro),
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*`bantime` définit le temps que l’ip restera bloquée via Fail2Ban.
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```ini
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[…]
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[sshd]
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enabled = true
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maxretry = 10
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findtime = 120
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bantime = 1200
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```
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Si vous parcourez `/etc/fail2ban/jail.conf`, vous pourrez voir les autres options qui s’appliquent par défaut si vous ne les redéfinissez pas.
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Enfin, vous pouvez également définir `backend`. Il s’agit de la méthode de _surveillance_ des logs. Quatre méthodes sont proposées :
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*`pyinotify` : un module Python permettant de monitorer les modifications sur un fichier.
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*`gamin` : même usage que le précédent, mais il s’agit d’un module du projet Gnome.
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*`polling` : le fichier est simplement vérifier à intervales régulièrs afin de vérifier s’il y a eu des écritures.
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*`systemd` : ici, Fail2Ban se greffe sur SystemD afin d’être alerté de nouveaux logs.
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*`auto` : mode automatique, qui va tenter toutes les solutions sus-mentionnées, dans cet ordre.
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On peut donc dans la plupart des cas laisser `auto`. Sachez qu’il est toutefois possible de définir le `backend` au cas par cas au niveau de chaque jail.
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### [](#Ajout-de-nouveaux-filtres "Ajout de nouveaux filtres")Ajout de nouveaux filtres
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Ce qui est génial avec Fail2Ban, c’est qu’il est possible d’ajouter autant de _jails_ que l’on veut. Si vous savez utiliser les [REGEX](https://buzut.net/la-puissance-des-regex/), vous savez écrire une _jail_ !
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Nous commençons par créer un filtre afin de détecter les tentatives de connexion infructueuses. Dans un tel cas, notre applicatif devrait renvoyer une erreur 401. Voici un exemple de log que nous allons matcher :
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```log
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80.214.431.42 - - [14/Oct/2018:21:27:32 +0200] "POST /users/login HTTP/2.0" 401 30 "https://app.buzeo.me/" "Mozilla/5.0 (Macintosh; Intel Mac OS X 10.14; rv:63.0) Gecko/20100101 Firefox/63.0" "-"
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```
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Voici à quoi ressemble notre filtre (`/etc/fail2ban/filter.d/nginx-unauthorized`).
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```ini
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[Definition]
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failregex = - - \[.*\] ".*" 401
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ignoreregex =
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```
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C’est aussi simple que ça ! `<HOST>`, vous l’aurez deviné, permet à Fail2Ban de matcher une ip ou un nom d’hôte et de capturer cette adresse afin de la bloquer dans `iptables`. Le reste est assez classique. La `failregex` peut contenir plusieurs lignes, dans ce cas, chacune sera matchée de manière indépendante. Quant à l’`ignoreregex` son nom est assez explicite et elle permet de ne pas tenir compte d’un pattern donné.
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Modifions maintenant notre configuration dans `/etc/fail2ban/jail.d/defaults-debian.conf` pour activer notre nouveau filtre.
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```ini
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[…]
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[nginx-unauthorized]
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enabled = true
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filter = nginx-unauthorized
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port = 80,443
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logpath = /var/log/nginx/access.log
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maxretry = 5
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findtime = 120
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bantime = 300
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```
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## [](#Fail2Ban-cli "Fail2Ban cli")Fail2Ban cli
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Fail2Ban possède plusieurs clients fort pratiques. `fail2ban-regex` permet de valider vos filtres et `fail2ban-client` permet de gérer tous les autres aspects du logiciel, de la vérification du contenu d’une jail au redémarrage de l’outil. Commençons par un rapide aperçu de l’outil regex.
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```bash
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fail2ban-regex <fichier-de-log | string-représentant-une-ligne-de-log> <chemin-du-filtre | string-regex> [<chemin-du-filtre | string-ignoregex]
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fail2ban-regex /var/log/nginx/access.log /etc/fail2ban/filter.d/nginx-unauthorized.conf
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```
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Ce n’est pas un bug, si vous voulez tester une `ignoreregex` depuis un fichier de filtre, il faut renseigner le chemin deux fois. Fort utile, le `fail2ban-regex` n’en est pas moins très simple d’usage.
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Passons maintenant au “centre de commandement” de Fail2ban : `fail2ban-client`. Ce dernier outil permet de vérifier l’état de Fail2Ban comme les _jails_ activées, le nombres d’ip bloquées etc. Voyons les fonctions les plus utiles.
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Tout d’abord, il est bon de préciser que cet outil peut avantageusement s’utiliser en mode interactif, pour lancer le mode interactif, on invoque la commande avec l’option `-i`.
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### [](#Commandes-de-base "Commandes de base")Commandes de base
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Les commandes de bases sont `start`, `reload`, `stop`, `status`, `ping`, `help`. Si la plupart d’entre elles se passent d’explications, attardons nous sur
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`start`
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Lance le serveur et les jails.
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`reload`
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recharge la configuration.
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`reload <JAIL>`
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recharge la configuration d'une jail uniquement.
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`stop`
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Arrête le serveur.
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`status`
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Retourne le statut du serveur : nombre de jails, filtres, nombres de fails…
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`ping`
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Permet simplement de s'assurer que le serveur répond.
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`help`
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Retourne l'ensemble des commandes possibles.
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Voici par exemple le retour de la commande `status`, nous n’utilisons pas ici le mode interactif.
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```bash
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fail2ban-client status
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Status
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|- Number of jail: 4
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`- Jail list: ssh-ddos, nginx-errors, recidive, ssh
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```
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### [](#Le-logging "Le logging")Le logging
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Le logging est le cœur même de Fail2Ban, car sans logs, l’outil ne pourrait pas fonctionner. L’outil génère lui-même ses logs, explorables via la cli. Voyons donc quelles sont les options offertes par cette dernière.
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`set loglevel`
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Définit le niveau de logging.
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`get loglevel`
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Retourne le niveau de logging.
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`set logtarget`
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Définit la cible des logs (`STDOUT`, `STDERR`, `SYSLOG` ou chemin vers un fichier).
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`get logtarget`
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Retourne le chemin du fichier de log (ou autre si ce n'est pas un fichier).
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`flushlogs`
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Vide le fichier de logs (si disponible). Cette fonction est dédié à la rotation.
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### [](#Base-de-donnees "Base de données")Base de données
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Fail2Ban possède une base de données interne SQLite. Cette dernière permet de persister des informations entre redémarrages, notamment les ips à bloquer et de recréer les règles iptables au démarrage.
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`set dbfile`
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Définir la localisation de la base de données.
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`get dbfile`
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Retourne le chemin de la base de données.
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`set dbpurgeage`
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Définit la durée de rétention des informations dans la base de données.
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`get dbpurgeage`
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Récupère le nombre de secondes de rétentions des informations en base de données de la configuration actuelle.
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### [](#Controle-et-information-concernant-les-jails "Contrôle et information concernant les jails")Contrôle et information concernant les jails
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Le contrôle des prison est le nerf de la guerre dans Fail2Ban. Découvrons quelles sont les actions à notre disposition. Ci dessus les principales actions de contrôle.
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`add <JAIL> <BACKEND>`
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Active une jail et définit son backend (on mettra \`auto\` la plupart du temps).
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`start <JAIL>`
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Démarre une jail arrêtée.
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`stop <JAIL>`
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Arrête et désactive une jail.
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`status <JAIL>`
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Retourne les détails d'une jail en particulier.
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Voici par exemple le statut d’une jail.
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```bash
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fail2ban-client status ssh
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Status for the jail: ssh
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|- filter
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| |- File list: /var/log/auth.log
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| |- Currently failed: 0
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| `- Total failed: 4499
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`- Actions
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|- Currently banned: 1
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|- Total banned: 274
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`- IP list: 176.140.156.45
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```
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Voyons maintenant plus en détails comment obtenir des informations détaillées concernant des jails en particulier.
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`get <JAIL> logpath`
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Retourne le chemin du fichier de log analysé par cette jail.
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`get <JAIL> logencoding`
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Récupère l'encodage du fichier de log utilisé par cette jail.
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`get <JAIL> journalmatch`
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Récupére les entrées du fichier de log matchées par cette jail.
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`get <JAIL> ignoreip`
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Affiche les ips ignorées.
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`get <JAIL> ignorecommand`
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Affiche les entrée du \`ignorecommand\` de cette jail.
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`get <JAIL> failregex`
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Affiche la \`failregex\` de cette jail.
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`get <JAIL> ignoreregex`
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Affiche l'\`ignoreregex\` de cette jail.
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`get <JAIL> findtime`
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Retourne le délai pris de prise en comtpe de tantatives pour cette jail.
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`get <JAIL> bantime`
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Retourne la durée de banissement pour cette jail.
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`get <JAIL> maxretry`
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Retourne le nombre d'erreurs tolérées avant banissement.
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`get <JAIL> maxlines`
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Retourne le nombre maximum de lignes analysées.
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`get <JAIL> actions`
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Affiche l'ensemble des actions liées à cette jail.
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Enfin, il est également possible d’altérer les paramètres des jails directement via la ligne de commande. Bien qu’on utilise en général directement les fichiers de configuration pour cela, ces commandes peuvent s’avérer particulièrement utiles afin de bannir ou dé-bannir manuellement des adresses.
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```bash
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fail2ban-client set <JAIL> banip <IP>
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fail2ban-client set <JAIL> unbanip <IP>
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```
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Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des possibilités offertes pas la ligne de commande Fail2Ban. De nombreux paramètres habituellement configurés via les fichiers de configuration sont également paramétrables via la CLI. Pour connaître toutes les possibilités, il suffit d’utiliser la commande `help`.
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Sachez cependant que Fail2Ban a encore d’autres tours dans son sac. En cas de match, il peut accomplir n’importe quel comportement (envoyer un email, rediriger vers une autre ip…). Pour en savoir plus je vous invite à lire la partie concernant les [actions de cet article](https://www.it-connect.fr/filtres-et-actions-personnalises-dans-fail2ban/#IV_Creation_dune_action_personnalisee) et [celui-ci en anglais](https://www.digitalocean.com/community/tutorials/how-fail2ban-works-to-protect-services-on-a-linux-server#examining-the-action-file).
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